Nous quittons la ville pour la malaisie a quelques kms au nord,direction melacca, via johor bharu.
Nous sommes (encore!) accueillis en c.s par yee, un chinois (malay depuis trois generations… mais chinois). Apres une belle ceremonie du the,
nous partons decouvrir la ville paisible et charmante. Nous degustons un repas de chine multicolore concocte par yee, au vin blanc australien.
Le lendemain matin, nous quittons sa maison (non sans etre alle voir alice en 3d au cinema du coin)
ou vit un hollandais dejante qui nous demande de lui rendre des comptes a propos de l eau qu on a utilisee...dans un anglo dutch tres particulier.
nous decouvrons que les malays parlent anglais entre eux, une des langues officielles. ainsi les chinois, les indiens et les malays se parlent dans un anglias parfois approximatif pour se comprendre, ce qui donne parfois des situations caucasses. ca nous fait bizarre de parler anglais avec les gens. il n est pas facile d apprendre des mots locaux. heureusement que nous tombons aussi sur des gens qui ne parlent pas du tout anglais mais en dialecte local pour nous sentir en asie, et essayer de nous en sortir comme on peut pour manger.
Nous arrivons a kuala lumpur, KL pour les intimes, capitale surpolluee ou nous rencontrons un couple c.s malay-russe. Nous dormons dans leur salon a la deco... minimaliste.
Nous nous adonnons a notre passion du moment, le festival dans ta bouche!
Dragon fruit ou le mariage du kiwi et de la betterave...
hum les bonnes crevettes pimentes a 9h du matin !
la capitale ne nous seduit pas trop. comme beaucoup de capitale asiatique, le moteur est roi. un epais nuage d hydrocarbure nous empeche chaque jour d admirer le ciel bleu, ou l orage approchant. nous decidons de deguerpir au plus vite, direction les cameron highlands et ses plantations de the.
melacca, ou une autre chine !
en tout cas, c est ce que nous pensions faire.nous nous sommes d abord trompe de gare, deux fois. en effet, les lignes de metro ne se croisent pas, et certaines stations portent le meme nom alors qu elles sont situees sur des lignes disctinctes. de plus les noms des rues, ecrites en arabes et en en malay, sont assez difficiles a comprendre. il ne faut rater aucun mot, et deux rues parallele peuvent porter le meme nom sans jamais se croiser ou se continuer.
une fois arrives a la gare centrale, qui ne dessert que l aeroport, nous suivons les conseils de l office de tourisme. nous nous retrouvons alors loin du centre ville, dans une gare qui ne dessert que la cote est. il faut savoir ici que les gens preferent indiquer une mauvaise direction plutot que de perdre la face et dire quil ne savent pas. nous nous en doutions, nous en avons maintenant la certitude. ces petits contre temps nous font perdre tout espoir d attraper notre bus. le spectre d une nuit supplementaire a KL s abat sur nous.nous reagissons aussitot en prenant les dernieres places d un bus de nuit pour kota bharu (ville neuve) dont nous ne savons rien, sauf qu elle marque la frontiere avec la thailande et qu elle est la capitale musulmane de l etat le plus musulman de malaisie, son coeur profond. nous voici embarques dans un de ces bus de nuit qui marquent l histoire des pires nuits que l on puissent passer sur la route, sieges du fond en rang de 5, en dessous de la ventilation de l air conditionne et au dessus du moteur.50 degres au pieds, 10 sous le nez, avec 5 arrets jusqu a la destination finale.du son et lumiere comme jean michel n y a jamais pense.
joyeuses paques a tous, que choc allah vous protege !!